Une structure conçue pour l’efficacité

Une division opérationnelle en comités dès la création de la Société

Afin de mener à bien sa mission, l’organigramme de la Société naissante prévoit un président qui a de larges pouvoirs d’animation, aidé d’un bureau, ainsi qu’un organe délibératif et exécutif, le conseil d’administration. Ce dernier, selon une formule initiée par la Society of Arts, est divisé, pour pouvoir couvrir le plus largement possible l’activité productive, en cinq comités spécialisés ► voir la page Présentation et gouvernance  : les quatre premiers englobent les « arts » - au sens ancien du terme, on dirait aujourd’hui les savoir-faire -, mécaniques, chimiques, agricoles, économiques ; ce dernier comité est initialement spécialisé dans le domaine des biens d’équipement de la ville, de la maison et de la personne et étend plus tard ses compétences aux questions de physique ; la structure comprend enfin un comité de commerce.

Une structure qui évolue pour tenir compte des besoins nouveaux

En 1876, devant l’importance croissante de la relation entre création artistique et production en grand, ainsi que pour tenir compte du développement des techniques appliquées aux constructions civiles, est créé, à l’initiative de Jean-Baptiste Dumas, un sixième comité, celui des constructions et beaux-arts. En 1947, pour répondre à une attente ancienne, le président Louis Pineau ratifie la création d’un nouveau comité, celui de physique. Le comité du commerce disparaît : les questions sociales et du travail, auxquelles il s’était de plus en plus consacré sont désormais du domaine du comité des arts économiques. En 1998 enfin, pour s’adapter à une évolution de plus en plus sensible dans le monde contemporain, un dernier comité apparaît, celui des arts de la communication.

Des experts comme pivot de son activité

Les membres des comités sont des savants, des universitaires, des ingénieurs, des entrepreneurs ►voir la galerie de portraits, une diversité qui entraîne une fructueuse confrontation des points de vue et la mise à l’écart des partis-pris. La fréquente transversalité des expertises, auxquelles participent des membres de plusieurs comités, lorsqu’il s’agit de sujets importants et qui mettent en jeu des compétences variées contribue à les améliorer.

Trois capacités fondamentales

Dès les débuts de la Société, la mission des membres des comités repose sur trois piliers : proposer, c’est-à dire être capable de discerner les éléments d’innovation et les évolutions importantes dans le domaine technique et de trouver les éléments d’innovation ; évaluer, tâche délicate qui demande une démarche scientifique ; promouvoir enfin, c’est-à-dire savoir sélectionner les formes de valorisation les plus appropriées. Malgré les changements dans les formes d’action et les différences entre les approches, ces trois principes resteront immuables.